Porc Légère hausse au cadran

L’activité dans la zone Uniporc Ouest a été assez soutenue la semaine dernière, compte tenu des deux jours fériés du 8 et 10 mai, certains abattoirs ayant maintenu une activité durant l’une ou l’autre de ces journées. L’activité s’élève à près de 301 000 porcs. Elle a bénéficié d’une météo assez propice à la consommation de produits à griller ; cependant, les poids ont repris 210 g, à 95,18 kg.

En Europe, la situation est assez similaire, avec des demandes intérieures dynamiques et des cours globalement stables. « En Allemagne, le férié du 1er mai n’a pas provoqué un excès d’offre et la demande de produits à griller permet d’écouler de gros volumes de viande sur le marché intérieur, explique le MPB dans sa note de conjoncture. Cependant, 2 fériés sont encore à venir (les 21 et 31 mai). Il faut espérer que la saison des grillades s’inscrira dans la durée et que, conjuguée à la baisse saisonnière des offres, elle compensera la faiblesse d’un commerce à l’exportation qui ne se dément pas. »

Au Danemark, la stabilité prévaut. Le recensement du cheptel porcin au 1er avril fait apparaître une hausse des effectifs totaux de 4,1 %.

En Espagne, le prix reste identique à celui des neuf semaines précédentes. La demande est forte, elle est nécessaire pour absorber une production en hausse de 7 % sur les premiers mois de l’année (+ 9,9 % en tonnage). La baisse des poids se confirme, permettant au cours de rester stable.

Sur le grand export, les Européens sont confrontés aux tarifs de leurs concurrents américains, brésiliens et canadiens. « La hausse globale de la production européenne (hors Allemagne), associée à des porcs plus lourds, pèse sur la revalorisation des prix, à un moment où les autres grands pays exportateurs mondiaux (USA, Canada, Brésil) connaissent aussi des hausses de production, tandis que la Chine réduit actuellement ses achats extérieurs », souligne le MPB.

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